djé balèti

Djé Balèti, c’est une transe, une catharsis gorgée d’afro-rock psychédélique. Ce trio toulousain mené par Jérémy Couraut revient en 2024 avec Potion, un quatrième album conçu comme un antidote d’amour aux grands maux de l’époque. Mêlant transe psychédélique, fièvre païenne et références poétiques au répertoire occitan, le groupe nous plonge dans un paganisme rock’n’roll unique en son genre.

La signature sonore de Djé Balèti réside dans l’espina, instrument carnavalesque niçois à quatre cordes fabriqué à partir de calebasse et ressuscité par Jérôme Desigaud. Cette guitare archaïque, électrifiée et saturée d’effets, se mêle à la basse de Menad Moussaoui et à la batterie d’Antoine Perdriolle pour créer un rock chamanique enivrant.

Depuis 2011, Djé Balèti invite son public à sortir de sa posture passive pour danser et vibrer ensemble. Inspiré par les bals populaires, le groupe cherche à provoquer une transe collective, une véritable expérience cathartique. Après les albums  Moko (2016) et Pantaï (2020), le trio continue de défendre la “linha imaginòt”, ce fil imaginaire liant traditions occitanes et créativité contemporaine.

Avec Potion, Djé Balèti propose des chansons engagées et subversives en français et en occitan nissart. De la critique de l’hypocrisie nationale (Français) à la satire anti-capitaliste (Gargantua), en passant par des prières païennes pour la nature (Le Miracle), chaque titre porte une énergie brute et libératrice. L’album invite également des alliés de longue date comme Maïa Barouh et Fixi pour célébrer la confraternité (Jongala).

Fort d’influences allant du rock psychédélique à la musique gnaoua en passant par le blues, Djé Balèti incarne l’alchimiste des grands suds. À découvrir sur scène sans attendre : en live, le trio décoiffe, à mi-chemin entre le pow-wow anticapitaliste, le bal populaire et le rituel charivari. Préparez-vous à entrer dans la ronde : Djé Balèti n’a qu’un seul but : vous faire danser et mettre ce monde en transe guérisseuse.

Jérémy Couraut : chant, espina
Antoine Perdriolle : batterie, chant
Menad Moussaoui : basse, chant
Pierre Montel : technicien son

Production : La Familia
en accord avec Grand Roméo

Photo : Pierre Campistron
Artwork : Victor Cazaux et Antoine Perdriolle