en quelques mots

Ce projet est né d’un besoin impérieux de métamorphose. Celui de Paloma Pradal, artiste habitée par une musique qui l’a façonnée autant qu’elle l’a meurtrie: le flamenco. Pendant longtemps, son identité a été associée – presque assignée à cette tradition. Une tradition puissante mais pour elle chargée de douleur. Car derrière les palmas, il y a la brutalité, les non-dits, l’enfance fracturée.
Ce spectacle est une reprise de pouvoir : sur le corps, sur la voix, sur l’histoire. Un geste de reconquête et d’affirmation.
Le flamenco, pour Paloma, n’est pas seulement une musique : ce sont des fréquences de violence, un langage inscrit dans le sang, mais aussi dans les blessures.
Ces blessures, Paloma les partage aussi avec sa mère, elle-même poussée – contre son gré à incarner un folklore dont elle ne voulait pas.
Ainsi, le flamenco pour elles, résonne avec des traumatismes intimes et intergénérationnels.
Tout au long de son enfance, des figures masculines qui l’entouraient notamment des beaux-pères violents ont laissé des marques indélébiles.
Le milieu gitan dans lequel elle a grandi, aussi vibrant soit-il, était pour elle un théâtre de domination, de contrainte, de silence imposé.
C’est dans ce contexte que le flamenco, pourtant ancré dans son corps, est devenu synonyme de douleur.
Ce spectacle n’est pas une rupture avec cette musique, mais un exorcisme. Un travail de réconciliation, ou du moins de désidentification volontaire : pouvoir dire «< non » à ce qu’on a imposé. Et dire « oui » à ce qu’on choisit.

fiche info

Paloma Pradal Écriture et interprétation
Florent Mateo Mise en scène
Antoine Seigneur-Guérrini  Création lumière

Production : La Familia

réseaux sociaux
contacts
diffusion
cécile arthus
cecile@la-familia.fr 06 03 48 77 16
vidéo
+ de vidéos